Créé début 2015, implanté à Caen, Le Collectif Eskandar rassemble musicien.ne.s, comédien.ne.s, dramaturges et artistes autour de l’écriture de Samuel Gallet. Ces dernières années, le Collectif a proposé trois spectacles qui racontent chacun une histoire se déroulant dans la ville imaginaire d’Eskandar. (La bataille d’Eskandar – Visions d’Eskandar- Chants de la ville d’Eskandar)
Proposant des formes mêlant théâtre épique, théâtre dramatique et concert électro-acoustique, ces spectacles dessinent ainsi des figures d’hommes et de femmes emportées dans des situations de ruptures, de refus ou de fuite, cherchant une place où vivre, des issues, essayant de se ré-approprier leur existence, de vivre une vie qui soit vraiment la leur, dans un monde hanté par la catastrophe.
Comment vivre une vie singulière dans un monde qui uniformise les êtres, les comportements et les imaginaires ? Comment appréhender son devenir, l’inventer, quand la relation entretenue aujourd’hui avec l’avenir est exclusivement apocalyptique ? Cette ville imaginaire d’Eskandar illustrerait ainsi cette modernité tardive dans laquelle nous vivons, le rapport que nous entretenons aux alternatives possibles face à la disparition du vivant, entre apocalypse et utopie, désir de destruction et métaphore d’un possible commun. Autour de ces créations, des résidences d’écriture collective sont régulièrement organisées pour travailler à partir de rencontres autour des questions qui animent le travail artistique.
A partir de rencontres, de lectures et d’échanges sur les rêves, les vies parallèles que chacun garde en
soi et le rapport que l’on entretient à l’avenir, nous proposons des séries de performances qui rendent compte d’un certain état de l’imaginaire commun d’un lieu précis.
Les spectacles du collectif Eskandar ont été présentés notamment dans les centres dramatiques de Caen, Rouen, Vire, Poitiers, dans les scènes nationales de Dieppe, Cherbourg, Le Mans, aux Scènes du Jura, au Théâtre Municipal de Grenoble, au Périscope de Nîmes, au Théâtre de Châtillon, à l’Arc, Scène Nationale du Creusot et dernièrement aux Théâtres
des Célestins de Lyon.
Actuellement, pour la saison 24/25, le collectif Eskandar travaille sur un nouveau projet autour de l’enfance dans un monde abîmée. Comment grandir dans un monde abîmé ? Comment laisser l’avenir ouvert? Deux projets autour de ces interrogations:
Le pays innocent, création 2024
Le monde sauvé par les gamins (projet participatif d’après le roman-poème d’Elsa Morante)
Le collectif Eskandar
13 rue du Québec
14000 Caen
Direction artistique : Samuel Gallet
Co-direction : Pierre Morice
Direction technique : Fred Bühl
Administration et production : Marie Kermagoret
Diffusion : En votre compagnie, Olivier Talpaert
Graphisme : Joran Tabeaud
Le collectif Eskandar reçoit l’aide à la structuration de la Région Normandie et bénéficie de l’aide du Plan de Relance 2022 de la Drac Normandie.


Samuel Gallet
Né en 1981, Samuel Gallet écrit pour le théâtre et compose des poèmes dramatiques qu’il porte régulièrement à la scène avec le Collectif Eskandar, compagnie théâtrale basée à Caen.
La plupart de ses pièces font l’objet de mises en scènes en France et à l’étranger (Angleterre, États-Unis, Allemagne, Mexique, Chili…) et sont diffusées sur France Culture.
Lauréat 2014 de la Villa Médicis Hors les murs (Institut Français) pour travailler à Santiago sur le théâtre politique contemporain chilien, régulièrement associé à des théâtres et des centres dramatiques, il est co-responsable de 2015 à 2020) du département Écrivain Dramaturge de l’ENSATT à Lyon.
Il reçoit le prix des journées de Lyon des auteurs de Théâtre en 2011 pour Communiqué n°10, et en 2021 pour Mon visage d’insomnie. La bataille d’Eskandar reçoit le prix Collidram en 2018.
Avec le Collectif Eskandar, il met en scène ses propres textes (« La bataille d’Eskandar », « Visions d’Eskandar », « Le pays innocent ») et présente ses spectacles depuis 2016 notamment à la Comédie de Caen, au Préau CDN de Vire, au CDN Normandie Rouen, aux Scènes Nationales de Cherbourg, de Dieppe, du Mans, d’Évreux, aux Scènes Nationales du Jura et du Creusot ainsi qu’au Théâtre des Célestins de Lyon.
Il propose également des séries de performances textuelles, poétiques et musicales, autour des enjeux écologiques et des représentations de l’apocalypse dans la société contemporaine (« Conjurations » : CDN de Caen, Scènes du Jura, Scène Nationale de Dieppe, Théâtre de l’éphémère du Mans, L’Arc Scène Nationale du Creusot, Scène Nationale du Mans)
Il est boursier du CNL 2021-2022 pour l’écriture du texte « Le Pays Innocent », publié aux éditions Espaces 34 en 2024 (Prix de la Librairie théâtrale 2025, Prix Jacques Scherer 2025) et qui a été créé avec le collectif Eskandar à l’automne 2024 (Scène Nationale du Mans, Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, Scène Nationale du Creusot, Scène Nationale de Dieppe, Théâtre de la Joliette de Marseille, Groupe des 20 Théâtre en île de France, Théâtre Municipal de Grenoble…)
Il intervient régulièrement en tant que pédagogue à l’ENS de Lyon, à l’ENSATT et est aujourd’hui membre du Grand Ensemble de la Scène Nationale du Mans.
Aux Éditions Espaces 34 :
Autopsie du Gibier, dans le recueil Le monde me tue (2007)
Encore un jour sans (2008), finaliste Grand prix de littérature dramatique 2009
Communiqué n°10 (2010), Pièce lauréate des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2010
Oswald de nuit, triptyque comprenant Oswald, L’ennemi et Rosa (2012).
Issues (2015)
La bataille d’Eskandar (2017), Prix Collidram 2018, finaliste du prix Koltès des Lycéens 2019
La ville ouverte (2018), finaliste Grand prix de littérature dramatique 2019
Mephisto Rhapsodie (2019)
Visions d’Eskandar (2021), Coup de cœur 2019 du comité de lecture du théâtre du Rond-Point, Paris.
Mon visage d’insomnie (2022), Texte lauréat des journées de Lyon des Auteurs de théâtre 2021/ Aide à la création Artcena – Cat. TEXTE DRAMATIQUE (printemps 2021), finaliste Grand prix de littérature dramatique 2023
En répétition (2024)
Le pays innocent (octobre 2024), Aide à la création Artcena – Cat. TEXTE DRAMATIQUE ( Printemps 2024), Prix de la Librairie Théâtrale 2025, Prix Jacques Scherer 2025, finaliste du Grand prix de Littérature dramatique d’Artcena 2025
Il a aussi publié :
— Le jeu d’histoire libre, avec Fabrice Melquiot, éditions de l’Arche (2018)
— L’enfant qui ne voulait pas. Texte issu de la commande d’écriture de l’association Troisième Bureau à Grenoble publié dans l’ouvrage Troisième regard saison 2, 8 pièces à lire et à jouer pour jeunes gens (Éditions Théâtrales, 2020).
- Nour, texte publié dans l’ouvrage Liberté, égalité… Tome 2 – 6 pièces pour la pratique artistique des 8_10 ans (Éditions Théâtrales 2022)
- Le Cavalier sans tête, Les cahiers Théâtre de La maison Théâtre (2024)
Ainsi qu’en revue :
- « Le destin merveilleux » in Écrire pour le Théâtre, Théâtre/Public n°254 (Janvier-mars 2025)
- « Conjuration, objets scéniques, et autres rituels pour conjurer les temps obscurs. Extraits et réflexions sur une aventure théâtrale en cours ».Revue Frictions(Théâtres / Écritures) N°34 2021
- «Visions d’Eskandar/Inédit », suivi de « Envahir la marge, déborder le centre/Entretien avec Hugo Soubise », Revue Parages n°4 2018
- « Malgré l’encerclement, une lecture de L’esthétique de la résistance de Peter Weiss», Théâtre Public N°229, Juillet-Septembre 2018
- « Théâtre public = teatro publico. Une expérience chilienne, 2013-2014»Théâtre Public n°216, avril-juin 2015.
- « Autour de la Moneda». Article paru dans La moitié du Fourbis numéro 1. Écrire petit.
- « Cherchez ailleurs, la caisse est vide !» in Cahiers Armand Gatti, 2010.
En savoir plus :
www.samuelgallet.net
Pierre Morice
Comédien, né en 1982, après des études de lettres (hypokhâgne, khâgne) et une maîtrise de philosophie, il intègre le conservatoire du 8ème arrondissement de Paris puis l’école du Studio‐théâtre d’Asnières (Cie Jean‐Louis Martin‐Barbaz) et le CFA des comédiens au CNR de Boulogne. Il joue au Studio-théâtre d’Asnières sous la direction de Chantal Deruaz, Patrick Simon, Hervé Van der Meulen et Jean-Louis Martin-Barbaz. En tant que comédien il travaille aussi sous la direction de A. Barlind, F. Dragon, Y. Flügge, R. Leteurtre, C. Lemaître, A. Pralon, T. Tchénio. Il effectue également des stages au CDN d’Angers et à Théâtre Ouvert. Il fait à plusieurs reprises du doublage notamment sous la direction d’Hervé Icovic.
En 2006, il s’associe à Tania Tchénio pour créer la compagnie DPLSP dans laquelle il coordonne et joue dans de nombreux projets de création en lien avec des territoires. La compagnie DPLSP s’attache particulièrement à constituer des assemblées théâtrales et à faire naître le théâtre de la rencontre avec des habitants. Dans ce cadre, il dirige notamment en 2011/2012 le projet Grand Opéra en Pays Ruthénois en collaboration avec des auteurs comme Samuel Gallet, Marie Dilasser, Julie Aminthe et Jean-Marie Clairambault. Il intervient également à travers des ateliers auprès de différents publics (personnes âgées, patients psychotiques…) travaillant particulièrement autour de la poésie.
Caroline Gonin
Après avoir obtenu une Licence Arts du spectacle Théâtre, Caroline Gonin, se forme au Conservatoire d’Art Dramatique d’Avignon de 2003 à 2006 sous la direction de Pascal Papini et d’Eric Jakobiak puis intègre en 2007 le dispositif de formation et d’emploi du Compagnonnage Théâtre à Lyon (Geiq Théâtre, Nouveau Théâtre du Huitième) . Elle travaille ainsi avec Martine Viard, Jean-Louis Hourdin, Jean-Yves Picq, Darek Skibinski, Les Transformateurs, Le Lézard Dramatique, La Cie Haut et Court, Le Théâtre Craie, Le Collectif Nöjd, Les Trois-Huit Cie de Théâtre,…
Depuis sa sortie, elle a travaillé avec entre autre : Géraldine Bénichou : Les Larmes d’Ulysse crée aux Nuits de Fourvière ; Sylvie Mongin-Algan : Notre Cerisaie et Oedipe Stories ; le collectif Groupe Moi : Hamlet 4Go ; Claire Rengade : Ceux qui ne sont pas là levez-vous ; Yves Charreton : Les Eoliennes de Anne-Frédérique Rochat, Au bois Lacté de Dylan Thomas ; La Cie Les Transformateurs : L’Oasis des Merveilles ; Festum ; La Cie du Veilleur – Matthieu Roy : Loulou dans le cadre de Voisins de passage à la Comédie de Valence…
Elle travaille avec La Cie les Transformateurs, Nicolas Ramond ; La Cie Cassandre, Sébastien Valignat ; La Cie Kobal’t : Imaginez Maintenant–Matériaux Impromptu pour 11 acteurs au Théâtre National de Chaillot – Gibiers du temps de Didier-Georges Gabily mise en scène : Mathieu Boisliveau – Le Misanthrope, Molière et La Mouette, Tcheckhov mises en scène par Thibault Perrenoud au Théâtre de la Bastille et en tournée…
Membre du Collectif Eskandar, elle joue dans Visions d’Eskandar.
Jean-Christophe Laurier
Il a suivi les cours de comédie de l’École du Studio d’Asnières de l’École Internationale Jacques Lecoq et du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Membre du collectif In vitro il crée La noce de Bertold Brecht, Nous sommes seuls maintenant, Catherine et Christian écriture collective sous la direction de Julie Deliquet.
Il joue également dans Hinkemann de Ernst Toller mise en scène par Bruno Boëglin, Peer Gynt à l’opéra de Dijon mise en scène par Emmanuelle Cordoliani, Dom Juan de Molière, La Cuisine d’Arnold Wesker, Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, Britannicus de Jean Racine sous la direction de Jean-Louis Martin-Barbaz, Les Vagues de Virginia Woolf, Le Triomphe de l’amour de Marivaux, sous la direction d’ Hervé Van der Meulen, Marie Stuart de Friedrich von Schiller, Le Cercle de craie Caucasien de Bertold Brecht sous la direction de Fabian Chappuis.
Il travaille aussi en collaboration avec des auteurs contemporains dont Julie Aminthe, Marie Dilasser, Samuel Gallet, dans la production Grand Opéra dirigée par Jean-Philippe. Albizatti. Passionné de performance théâtrale il intègre la compagnie Tamm Coat avec laquelle il joue notamment Movimento Parallelo à la Villa Medicis sous la direction de Remy Yadan. Musicien et possédant un prix de clarinette, il interprète Don Giovanni et Les Noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart sous la direction musicale de Jean Roudon. Il participe aussi, en tant que comédien chanteur à plusieurs cabarets et spectacles musicaux dont L’histoire du soldat de Charles Ferdinand Ramuz, La grande Duchesse de Gerolstein de Jacques Offenbach. Il tournera également au cinéma dans Leila de Naidra Ayadi, Terre Battue de Stéphane Demoustier, à la télévision dans des réalisations de Gabriel Aghion, Frédéric Berthe, Olivier De Plas, Bertrand Van Effenterre, Stéphane Kappes, Thierry Petit.
Aëla Gourvennec
En parallèle de ses études littéraires, elle a suivi des études en violoncelle et en piano classique puis a élargi son aire de jeu et a multiplié les expériences dans des groupes d’esthétiques musicales variées dont entre autres : The Very Big Experimental Toubifri Orchestra, Kouij, Happy Church, Nico*. Elle a également travaillé et composé pour différentes compagnies de théâtre (Cie des Plaisirs Chiffonnés, Cie des Quidams, TNP de Villeurbanne, Cie du Sourire, Collectif des Esprits Solubles) et a collaboré avec de nombreux musiciens d’horizons multiples.
Elle a obtenu son Diplôme d’Etat de violoncelle classique puis un DE de musiques actuelles et enseigne le violoncelle sous ses différentes coutures. Elle s’intéresse à amener le violoncelle dans des contrées souvent peu explorées par l’instrument tant sur le plan acoustique que amplifié et mêle le travail d’improvisation, de composition, d’arrangement et d’interprétation. En ce moment, elle joue avec DJ FLY (electro hip hop), dans Le Migou (sextet de blues de chambre), MEMORIAL* (poème pop), Brocéliande Bluegrass Band, Ägg et La bataille d’Eskandar.
Grégoire Ternois
Grégoire Ternois est musicien de formation musicale classique à contemporaine. Élève de Stéphane Pélégri et Thierry Huteau, solistes de l’Orchestre National de Lyon, il poursuit sa formation artistique à l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne. Il y suit les cours de Laurent Vieuble (percussions classiques). Il découvre la musique mandingue lors d’un séjour au Mali en 2007. Tombé sous le charme, il se forme par des séjours fréquents au Mali, auprès de Bourama Koyate et de ses frères tous griots traditionnels.
En plus du travail d’orchestre, et d’accompagnement de la danse afro contemporaine, il collabore régulièrement avec des acteurs, écrivains, conteurs.
Il a pris part à la composition et interprétation de la musique de plusieurs spectacles de danse contemporaine et de théatre : Erold, co-production du Centre Dramatique de Vire en 2011-2012 (guitare électrique, Drum set et kamelengoni). Poème Général, texte en deux langues mis en musique (violoncelle, batterie, vibraphone). Diar Diar de Winship Boyd, commande du Centre Culturel Charlie Chaplin de Vaux en Velin. La Minute de Serge Bissadissi, …
Mathieu Goulin
Mathieu Goulin, a joué, joue encore ou jouera dans les formations suivantes : Bonne Humeur Provisoire, l’atelier d’éveil musical du centre social Raymond Poulidor, Riquet Jug Band, les Ongles Noirs, Rocky7, Saturday Night Massacre, Brouhaha Club, Quartier Libre Orchestra… Tous ces projets oscillent entre la chanson, l’expérimental, l’impro libre, le jazz, mais peuvent être reliés sans doute aucun dans la grande famille du Rock’n’Roll.
Il travaille également pour la radio (radio libertaire, campus, sous forme de bandes sans fin (longues plages sonores nocturnes) regroupées sous le terme de TransMerdunor.
Création d’installations sonores avec le collectif TransMerdunor (Métalu à Chahuter à Lille, Utopies sonores à Nantes, L’homme aux deux Oreilles – festival de musiques électro-acoustique à Amiens).S’occupe avec son partenaire de Bonne Humeur Provisoire d’ANIMAL BISCUIT, micro-label Vinyl et cassette.Participe régulièrement au Festival de lectures théâtrales «Regards Croisés » à Grenoble (Troisième bureau). Diplômé de la classe de Jazz de Malo Vallois à Montreuil.
Fred Bühl
Passionné par la musique depuis l’adolescence, Fred Bühl délaisse bientôt la pratique musicale pour s’intéresser au sonore dans son plus large entendement. Diplômé de l’ENSATT en réalisation sonore (2006), il se consacre depuis, principalement, au son dans le spectacle vivant.
Il fait ses armes auprès de Christophe Perton au sein de la comédie de Valence, puis en compagnie. Il participe ainsi à la création de nombreux spectacles de théâtre (« Acte », « Hop-là nous vivons », « La nuit est mère du jour », « La dernière bande », « Roberto Zucco », « Le procès de Bill Clinton », « La folie d’Heraclès » où il mène son travail en partenariat avec Fabrizio Cassol, « Les grandes personnes », « Souterrain blues », « La femme gauchère »…).
Parallèlement à cette longue collaboration, il tend l’oreille vers d’autres écritures et approches.
Théâtrales toujours, auprès, d’Olivier Werner (« Rien d’humain », « Occupe-toi du bébé »…), Vincent Garanger (« Trahison », « La campagne ») ou Pauline Sales (« En travaux », « J’ai bien fait ? »…). Il accompagne aussi techniquement des spectacles de Jacques Vincey, Fabrice Melquiot, la cie ARCOSM, Cecile Arthus….
Mais aussi d’autres langages scéniques, corporels, et collabore avec Nedjma Benchaib et Laure Saupique (« Terrier »), Sandrine Bonnaire et Raja Shakarna (« Le miroir de Jade » avec les musiciens Yi-Ping Yang et Gaguik Mouradian) ou encore Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias (« Falaise » Baro d’Evel Cirk).
Intéressé pas la multitude des pratiques du son, il accompagne un temps le groupe Les Frères Zébulons, en concert et en studio, et prend part de nombreuses années à l’association Elektrophonie. Il s’initie à l’installation sonore, et prête une oreille attentive à la musique electroacoustique et à l’acousmonium qu’il côtoie de près.
Au sein du Collectif Eskandar (« La bataille d’Eskandar », « Visions d’Eskandar »), il poursuit son questionnement, déjà initié dans d’autres de ces travaux, de la mise en jeu du son dans le spectacle vivant, sous toutes ses formes. Le travail du sonore comme lien, soutien, contrepoint entre des interprètes, comédiens, danseurs, musiciens et une narration.
Olivia Chatain
Après avoir étudié 6 ans aux États-Unis, elle découvre le jeu par l’improvisation dans le cadre de l’Impro Academy de Paris puis se forme au conservatoire du 8ème arrondissement et à la Sorbonne-Nouvelle. Après une Licence de Lettres et une Maîtrise en Arts du Spectacle, elle intègre en 2008 le département Jeu de l’ENSATT à Lyon. Elle y poursuit sa formation auprès de Philippe Delaigue, Vincent Garanger, Evelyne Didi, Agnès Dewitte, Giampaolo Gotti, Frédéric Fonteyne.. Et travaille sous la direction de Matthias Langhoff, Simon Delétang, Enzo Cormann et Charlie Nelson.
A sa sortie en 2011 elle joue dans Q.G. (quartier général) de Julie Rossello-Rochet mis en scène par Guillaume Fulconis, Pantagruel, le banquet spectacle d’après Rabelais mis en scène par Louise Lévêque et dans La Chair de l’Homme de Valère Novarina mis en scène par Aurélia Ivan.
En 2012 elle rejoint la troupe permanente du Préau CDN de Normandie – Vire, dirigée par Pauline Sales et Vincent Garanger, où elle se confronte aux écritures contemporaines.
Elle joue dans les Arrangements de Pauline Sales (mes. Lukas Hemleb), Box office de Damien Gabriac (mes. Thomas Jolly), Le Monde en Cage de Magali Mougel, (mes. Aurélie Edeline), Les Travaux et les Jours de Michel Vinaver (mes. Guillaume Lévêque), Le monstre du couloir de David Greig (mes. Philippe Baronnet), Cupidon est malade de Pauline Sales (mes. Jean Bellorini), Spasmes de Solenn Denis (mes. Collectif Denisyak), Tristesse Animal Noir de Anja Hilling (mes. Guy Delamotte), Taisez-Vous ou Je Tire de Métie Navajo (mes. Cécile Arthus), Docteur Camiski ou l’esprit du sexe de Fabrice Melquiot et Pauline Sales, J’ai Bien Fait? de Pauline Sales (mes. de l’auteur), et dans le George Dandin de Molière (mes. par Jean-Pierre Vincent).
Elle rejoint le collectif Eskandar en 2019 lors de résidences autour du projet Nos Vies parallèles.
Récemment elle a joué dans Villa Dolorosa de Rebekka Kricheldorf mis en scène par Pierre Cuq (Spectacle lauréat 2019 du Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène) et a participé au stage d’acteurs Emergence.